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Lorsqu’une entreprise traverse une procédure collective (sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire), le dirigeant peut être personnellement exposé à des sanctions civiles, commerciales ou pénales. Ces risques concernent notamment la faillite personnelle, l’interdiction de gérer, l’action en responsabilité pour insuffisance d’actif, ou encore des poursuites pour abus de biens sociaux, banqueroute ou détournement d’actifs.
Nos avocats d’affaires défendent les dirigeants dans ces situations sensibles, en assurant une protection juridique complète et une stratégie de défense proactive face aux organes de la procédure et aux juridictions compétentes.
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Lorsque l’entreprise traverse une zone de turbulences marquée par l’ouverture d’une procédure collective – redressement ou liquidation judiciaire –, le dirigeant se trouve très rapidement au cœur d’une zone de vulnérabilité particulière. Il ne s’agit plus seulement d’une gestion délicate de l’entreprise, mais d’une exposition possible à des sanctions personnelles, pénales ou civiles, liées à des fautes de gestion ou des infractions sanctionnables. Dans ce contexte, l’intervention d’un avocat spécialisé, en l’espèce un « avocat dirigeant » œuvrant au service du responsable de l’entreprise, est un outil essentiel de prévention et de défense.
La procédure collective place le dirigeant dans un triple rôle : celui de représentant légal de l’entreprise endettée, celui de garant du respect des obligations légales et celui, parfois oublié, d’agent responsable vis-à-vis des tiers, des salariés, de l’administration, et des créanciers. A ce titre, l’intervention choisie et anticipée d’un avocat dirigeant peut faire la différence entre un épuisement en première ligne et une stratégie de défense proactive.
La procédure collective vise à organiser la continuité, la cession ou la liquidation d’une entreprise en difficulté. Par exemple, l’ouverture d’un redressement judiciaire ou d’une liquidation judiciaire déclenche une série d’obligations pesant sur le dirigeant : il doit notamment déclarer en temps utile ses créances, collaborer avec l’administrateur judiciaire, respecter les délais, fournir les documents nécessaires, et cesser certains actes au-delà de la phase d’observation. Le dirigeant est donc sous une exigence renforcée de conformité et de transparence.
Mais au-delà de ces obligations collectives, c’est la responsabilité personnelle du dirigeant qui peut être mise en cause :
Sur le plan civil, il peut notamment répondre de la différence entre le passif réel et le passif déclaré si celle-ci résulte d’une faute de gestion ou d’une absence de déclaration à temps.
Sur le plan pénal, il peut être poursuivi pour des infractions comme l’abus de biens sociaux, le banqueroute, la tromperie, ou encore des manquements plus spécifiques comme le refus de déclaration de cessation des paiements.
Enfin, sur le plan administratif ou social, il peut voir engager sa responsabilité s’il a manqué à ses obligations envers les salariés (ruptures irrégulières, non-paiement des cotisations) ou envers l’Etat (déclarations fiscales, TVA, etc.).
Dans ce contexte, le rôle de l’avocat dirigeant est de proposer un accompagnement holistique : clarifier la situation, identifier les risques, anticiper les démarches, mettre en place des protections, et intervenir dès que les signaux d’alerte apparaissent.
Le terme avocat dirigeant mérite d’être explicité. Il s’agit d’un professionnel du droit qui maîtrise à la fois le contentieux des procédures collectives, mais aussi les volets pénaux, civils, sociaux et fiscaux appliqués aux dirigeants. Plusieurs raisons motivent ce choix :
L’expertise transversale : un cabinet tel que Completed Avocats propose, parmi ses expertises, le volet « Difficultés & procédures collectives ». Un avocat dirigeant saura relier les problématiques de gestion de l’entreprise à celles de la responsabilité personnelle, et structurer un plan de défense adapté.
Une démarche pragmatique et rapide : comme l’annonce le site, l’équipe de Completed est « orientée vers le résultat et l’efficacité ». En situation de crise, chaque jour compte pour limiter les impacts.
La transparence et l’anticipation : recourir à un avocat dirigeant permet d’avoir une convention d’honoraires claire, d’engager les moyens adaptés, et de mettre en place une stratégie avant que la crise ne se cristallise. Le site souligne une tarification affichée, ce qui favorise la lisibilité du budget.
Le statut du dirigeant : l’avocat dirigeant n’intervient pas seulement pour l’entreprise, mais pour la personne du chef d’entreprise. Il prend en compte son double vecteur de responsabilité – celle de l’entreprise, celle personnelle – et recommande les moyens de protection, y compris via des assurances, des garanties, ou des actes de précaution.
Avant même l’ouverture d’une procédure collective, le dirigeant peut, avec son avocat dirigeant, adopter plusieurs mesures de prévention :
Assurer une gouvernance et une documentation rigoureuses
Le dirigeant doit veiller à ce que la gestion quotidienne et la prise de décision soient correctement enregistrées : procès-verbaux d’assemblées générales, décisions du conseil, engagements financiers consignés, rapport de gestion. Une documentation solide facilite la démonstration, en cas de contrôle, que les décisions ont été prises dans l’intérêt social de l’entreprise, à un moment où elle était en difficulté. L’avocat dirigeant peut assister à la rédaction des documents, participer à la mise en place d’un plan d’alerte, et formaliser les engagements.
Surveiller les signes de difficulté et agir tôt
La directive européenne de prévention des difficultés impose aux dirigeants d’adopter une politique de détection précoce des difficultés. En France, ceci se traduit par l’obligation de déclarer la cessation des paiements. Un avocat dirigeant peut conseiller à quel moment la déclaration doit être faite, et vérifier la cohérence entre trésorerie, bilan, dettes exigibles, et programme d’apurement. Une gestion tardive peut être vue comme une faute.
Mettre en place des mécanismes de garantie
Le dirigeant peut envisager de souscrire une protection juridique, une assurance responsabilité civile des dirigeants, ou un contrat d’engagement de caution avec des conditions claires. L’avocat dirigeant conseille sur les exclusions, la portée et la mise en œuvre de ces garanties.
Clarifier les relations avec les créanciers et partenaires
Un dialogue ouvert avec les entreprises créancières, l’administration fiscale ou les organismes sociaux peut éviter l’aggravation des mesures coercitives. Avec l’aide de l’avocat dirigeant, le dirigeant peut négocier des délais, des moratoires ou des plans d’apurement, tout en limitant sa propre exposition personnelle.




Lorsque la procédure collective est ouverte, l’avocat dirigeant entre dans une phase de défense active :
Analyser la situation et la stratégie juridique
Le cabinet d’avocat dirigeant commence par un audit de la situation : examen des causes des difficultés, du passif exigible, des actifs disponibles, des relations avec l’administrateur ou le mandataire judiciaire, des engagements contractuels et des risques personnels. Il s’agira de définir la stratégie : redressement, cession, liquidation, et le rôle du dirigeant dans chaque scénario.
Accompagner la déclaration de cessation des paiements
Le dirigeant a l’obligation de déclarer la cessation des paiements, dans un délai légal après le constat de l’impossibilité de faire face au passif exigible avec les actifs disponibles. Une déclaration tardive peut être sanctionnée, notamment en cas de faillite ou redressement ultérieur. L’avocat dirigeant conseille précisément sur la date, les modalités et l’impact de cette déclaration.
Assurer la collaboration avec les organes de la procédure
L’administrateur judiciaire ou le mandataire judiciaire doit recevoir les informations nécessaires : plan de trésorerie, comptes, inventaire, etc. Le dirigeant, conseillé par l’avocat dirigeant, devra veiller à fournir les documents dans les délais, identifier les actes problématiques (engagements nouveaux, paiements interdits) et formuler les réponses souhaitables. Une absence de collaboration ou des actes frauduleux peuvent engager la responsabilité personnelle.
Préserver la responsabilité personnelle du dirigeant
C’est là que l’avocat dirigeant joue un rôle déterminant : il identifie les actes ou omissions pouvant donner lieu à sanction personnelle. Par exemple, un paiement de préférence (traitement d’un créancier par rapport à d’autres dans les six mois précédant la cessation des paiements) peut engager la responsabilité du dirigeant et le versement d’indu à la masse des créanciers. De même, un abus de biens sociaux, une complication volontaire de l’insolvabilité, une déclaration tardive de cessation des paiements peuvent constituer des infractions. L’avocat dirigeant évalue les risques de sanctions pénales (comme la banqueroute), civiles (action en responsabilité) ou sociales/fiscales.
Tips pour limiter l’exposition : éviter les actes risqués, documenter rigoureusement les décisions, solliciter un plan d’apurement ou de continuation, éviter les nouveaux engagements significatifs sans l’avis de l’administrateur, et prévoir une assurance RC dirigeant.
La procédure collective n’est pas seulement une affaire administrative : le dirigeant peut se trouver devant un parquet, voire devant un tribunal correctionnel. Les incriminations possibles comprennent :
Le délit de banqueroute – qui sanctionne, notamment, les manœuvres frauduleuses ou les détériorations de l’actif, ou la dissimulation de l’état de cessation des paiements.
L’abus de biens sociaux – si le dirigeant, personne morale ou physique, utilise les biens de l’entreprise à des fins étrangères à son intérêt ou engage les actionnaires à perte.
Le faux dans les comptes ou l’établissement de comptes annuels inexacts ou de façon frauduleuse.
Le défaut de déclaration de cessation des paiements dans le délai légal.
Le non-paiement des cotisations sociales ou des impôts, avec complication de la situation de l’entreprise.
Dans ces types de situations, l’avocat dirigeant devient indispensable : il constitue une première ligne de défense, conseille sur les procédures à suivre, prépare la défense pénale, et articule une stratégie de sortie optimale. Il peut également intervenir pour négocier des mesures de composition pénale ou des arrangements avec le ministère public.
Une fois la procédure collective achevée, que ce soit par redressement ou liquidation, le rôle de l’avocat dirigeant ne s’arrête pas là. Il convient de prévoir un suivi pour éviter le retour à l’exposition :
Mettre en place un plan de reconstruction
Après la sortie de la procédure collective, le dirigeant doit reconstruire la confiance des partenaires, financiers, salariés. L’avocat dirigeant peut l’aider à définir une gouvernance renforcée, à mettre en conformité les pratiques, à instaurer un pilotage rigoureux de la trésorerie. Il peut aussi conseiller sur un mandat social renouvelé, sur la responsabilité future, et sur la prévention des difficultés.
Veiller à la protection personnelle
Le dirigeant doit envisager la structuration de son patrimoine personnel – en tenant compte des éventuelles poursuites – et se prémunir par des assurances adaptées. L’avocat dirigeant l’accompagne dans l’analyse des polices de responsabilité civile-dirigeant, dans la vérification des garanties, et dans la mise en place d’un plan de sauvegarde personnel.
Capitaliser l’expérience pour éviter la répétition
L’un des rôles de l’avocat dirigeant est aussi pédagogique : tirer les leçons de la procédure collective, documenter les causes de la difficulté, formaliser une charte interne, prévoir les alertes précoces, instaurer un comité de pilotage de la trésorerie, et sensibiliser les actionnaires ou associés à l’importance de la gestion avertie.
Certaines erreurs reviennent souvent dans les dossiers de mise en cause de dirigeants :
Retarder la déclaration de cessation des paiements
L’un des alibis majeurs est « je n’avais pas conscience ». Or, la jurisprudence retient souvent que le dirigeant devait avoir conscience de l’état d’insolvabilité. L’avocat dirigeant veille à ce que le dirigeant puisse justifier de ses diligences, de l’audit de trésorerie, des échanges avec l’administrateur, et de la bonne date de déclaration.
Engager des opérations risquées ou lourdes après l’ouverture de la procédure d’alerte ou alors même qu’il est clair que l’entreprise est en difficulté
Le principe est que, une fois l’entreprise en difficulté, tout engagement nouveau susceptible d’aggraver la situation ou de favoriser certains créanciers par rapport à d’autres est très risqué. Le dirigeant doit adopter une posture de prudence, documenter chaque décision, et solliciter l’avis de l’avocat dirigeant avant tout acte marquant.
Ignorer l’assistance d’un professionnel ou jouer solo
Beaucoup de dirigeants ne font appel qu’au « conseil habituel », souvent un expert-comptable ou un avocat généraliste, sans intervention réelle d’un avocat dirigeant expérimenté. L’avocat dirigeant apporte une vision croisée (droit des sociétés, procédures collectives, droit pénal) et une stratégie dédiée à la protection personnelle.
Ne pas informer les associés ou actionnaires
La transparence avec les parties prenantes est cruciale. L’avocat dirigeant conseille sur la mise en place d’une communication adaptée avec les associés/actionnaires, afin de documenter le contexte, d’obtenir leur soutien et de limiter les tensions qui peuvent constituer des motifs de remise en cause après la procédure.
Lorsque la crise est latente mais pas encore ouverte en procédure collective, l’avocat dirigeant peut jouer un rôle de « réducteur de risques avant crise ». Une intervention précoce permet :
d’identifier les engagements passés ou futurs qui exposent le dirigeant ;
d’engager une négociation avec les principaux créanciers ou l’administration pour limiter les mesures coercitives ;
de formaliser une documentation de la situation et des mesures correctives ;
de préparer une éventuelle procédure de sauvegarde avant que la cessation de paiements soit irréversible.
En revanche, une fois la procédure collective largement engagée, les marges de manœuvre se réduisent et les enjeux personnels du dirigeant augmentent : l’administrateur judiciaire ou le mandataire peuvent solliciter des redressements d’actifs, ou engager des actions en responsabilité contre le dirigeant. L’avocat dirigeant doit alors gérer non seulement l’entreprise mais aussi la personne du dirigeant.
Il est naturel de poser la question du coût d’un tel accompagnement. Toutefois, lorsqu’on considère les enjeux – notamment la responsabilité personnelle pouvant conduire à des condamnations pénales, au remboursement de dettes sociales, fiscales ou à des actions en responsabilité – l’investissement dans un avocat dirigeant est souvent très performant. De plus, un cabinet comme Completed Avocats met en avant une transparence tarifaire et un processus en trois étapes simple : cadrage du besoin, exécution, restitution.
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