Convocation assemblée générale association : le guide essentiel à connaître

Cet article vous aide à mieux comprendre le sujet de la convocation assemblée générale association en apportant un éclairage juridique clair et adapté.

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Ce que vous allez apprendre dans cet article

Introduction – Convocation assemblée générale association

La convocation d’une assemblée générale est une étape primordiale dans la vie d’une association. Elle garantit la transparence, la légalité et la bonne gouvernance des décisions collectives. Dans cet article, nous vous proposons un guide complet pour comprendre et rédiger la convocation de votre assemblée générale association. Nous aborderons le cadre légal, les mentions obligatoires, les modalités de diffusion ainsi que les erreurs fréquentes à éviter. Que vous soyez président d’association, trésorier ou simple adhérent, la maîtrise de ces règles est indispensable pour assurer le bon fonctionnement de votre structure. N’hésitez pas à consulter nos forfaits dédiés pour votre association ou à prendre contact avec nous.

1. Convocation assemblée générale association : cadre légal et définitions

1.1 Le cadre juridique de l’assemblée générale d’une association

Les associations, régies notamment par la loi 1901, doivent observer des règles strictes de convocation lorsqu’elles organisent leur assemblée générale. La réglementation impose des formalités pour assurer la régularité des décisions prises par les membres. En effet, la convocation est le lien entre les administrateurs et les adhérents et doit être réalisée dans le respect des statuts et des dispositions législatives en vigueur. Cette obligation légale permet d’éviter les contestations ultérieures et garantit la transparence dans la prise de décision.

Dans de nombreux cas, les statuts précisent le délai minimal de convocation ainsi que le mode de diffusion (courrier, courrier recommandé, email…). Par ailleurs, il est essentiel de s’appuyer sur les articles de référence disponibles sur des plateformes telles que Legifrance pour connaître les dispositions applicables. Une bonne connaissance de ce cadre juridique est la garantie d’une gestion rigoureuse et d’une prise de décision collective éclairée.

1.2 Définitions et enjeux de la convocation

La convocation est avant tout une invitation officielle adressée aux membres d’une association pour participer à une assemblée générale. Elle présente en détail l’ordre du jour, le lieu, la date de la réunion et le déroulement des débats. Par ailleurs, elle est le vecteur d’une communication transparente et permet à tous les membres de se préparer aux discussions et aux votes. Les enjeux de cette convocation ne se limitent pas à une simple formalité administrative ; ils touchent au cœur du fonctionnement démocratique de l’association.

En effet, une convocation régulière et conforme aux règles établies renforce la légitimité des décisions prises en assemblée générale et protège l’association en cas de litiges. Pour les associations, cette étape conditionne non seulement la validité des délibérations mais également l’engagement des membres dans la vie associative.

2. Le contenu essentiel d’une convocation assemblée générale association

2.1 Mentions obligatoires et informations utiles

La convocation doit comporter un certain nombre d’éléments obligatoires pour garantir son efficacité et sa validité. Parmi ces mentions, on retrouve le nom de l’association, le lieu et la date de la réunion, ainsi que l’ordre du jour détaillé. Il est important d’indiquer précisément les questions qui seront abordées, afin que chaque membre puisse préparer son intervention ou ses votes. Un autre point essentiel concerne l’heure de début et éventuellement de fin de l’assemblée, pour que la gestion du temps soit optimale.

De plus, il convient d’inscrire le nom du ou des présidents de séance et, le cas échéant, celui du secrétaire chargé de rédiger le procès-verbal. Certains statuts imposent également de rappeler le quorum nécessaire à la validité de l’assemblée générale. Toutes ces informations favorisent la transparence et assurent que chaque membre dispose des mêmes éléments pour participer activement aux délibérations.

2.2 Délai d’envoi et modes de diffusion

Les délais de convocation sont souvent précisés dans les statuts de l’association. Généralement, il est recommandé d’envoyer la convocation au moins 15 jours avant la date de l’assemblée générale. Ce délai permet à l’ensemble des membres de s’organiser et de prendre connaissance des points à l’ordre du jour. Dans certains cas particuliers, un délai plus court peut être prévu pour les assemblées générales extraordinaires, mais la rigueur quant à l’information des membres demeure essentielle.

Les modalités de diffusion varient également : la convocation peut être transmise par courrier postal, par email ou par un affichage dans les locaux de l’association. L’envoi en recommandé avec accusé de réception est souvent privilégié pour prouver la régularité de la convocation. Le choix du mode dépendra des ressources de l’association et des dispositions prévues dans les statuts.

3. Convocation assemblée générale association : modalités et procédure

3.1 Les supports de diffusion

Le choix du support de diffusion de la convocation est déterminant pour assurer que l’information parvienne effectivement à l’ensemble des membres. L’envoi par courrier postal reste une méthode traditionnelle, alors que l’email offre rapidité et économie. Cependant, il est souvent recommandé de combiner plusieurs méthodes pour éviter toute contestation. Par exemple, une convocation envoyée par email et suivie d’une notification sur le site internet de l’association garantit une bonne couverture de toutes les parties prenantes.

Certains membres peuvent ne pas consulter régulièrement leurs emails ou préférer un support papier pour des raisons de traçabilité. Dans ce contexte, l’envoi en recommandé ou l’affichage sur le site internet de l’association peut complémenter la démarche initiale. Le recours à plusieurs supports démontre une volonté claire d’informer tous les adhérents et contribue à la sécurité juridique de la procédure.

3.2 Étapes clés pour une convocation réussie

Pour réussir la convocation, plusieurs étapes doivent être respectées. Tout d’abord, il convient de vérifier les dispositions statutaires et légales pour s’assurer du respect des délais et des modalités. Ensuite, la rédaction de la convocation doit être claire, précise et exhaustive quant aux sujets abordés. Une relecture attentive permettra d’éviter toute ambiguïté ou oubli potentiellement préjudiciable lors de l’assemblée.

Il est recommandé d’établir une liste de diffusion à jour pour éviter que certains membres ne soient pas informés. Enfin, la conservation des preuves d’envoi (reçus, captures d’écran, accusés de réception) est cruciale en cas de contestation ultérieure. Ces étapes structurées contribuent à la transparence et renforcent la crédibilité de la gouvernance associative.

4. Erreurs fréquentes et bonnes pratiques

4.1 Les erreurs de forme et leurs conséquences

Parmi les erreurs les plus courantes, on retrouve l’envoi tardif de la convocation. Un délai insuffisant peut entraîner l’annulation de délibérations importantes et créer un climat de tension parmi les membres. De même, l’omission d’informations essentielles, telles que l’ordre du jour complet ou les modalités de participation, peut poser sérieusement problème. Une convocation incomplète ou erronée expose l’association à des contestations juridiques et fragilise la légitimité des décisions prises en assemblée générale.

Un autre écueil est la diffusion non uniforme. Par exemple, si certains membres reçoivent la convocation par courrier et d’autres par email, la preuve de leur information peut devenir difficile à établir en cas de litige. Ces erreurs, qu’elles soient de forme ou de procédure, démontrent l’importance d’une préparation minutieuse et d’un suivi rigoureux des étapes de convocation.

4.2 Conseils et recommandations pour éviter les erreurs

Pour garantir l’efficacité de la convocation, plusieurs bonnes pratiques s’imposent. Il est primordial de respecter scrupuleusement les délais légaux et statutaires. La rédaction de la convocation doit être effectuée de manière claire et ordonnée, en insistant sur les informations indispensables telles que le lieu, la date, l’heure et l’ordre du jour. Une liste de vérification peut être établie pour s’assurer que tous les points sont couverts avant l’envoi.

Par ailleurs, la conservation des preuves d’envoi et la mise à jour régulière du répertoire des membres sont des éléments essentiels. Utiliser des outils numériques de gestion d’adhérents permet d’automatiser certaines étapes du processus et de minimiser les risques d’erreur. Ces pratiques préventives renforcent la crédibilité et la sécurité juridique de votre association.

5. Cas particuliers et assemblées générales extraordinaires

5.1 Assemblée générale ordinaire versus assemblée générale extraordinaire

Il existe une distinction nette entre l’assemblée générale ordinaire et l’assemblée générale extraordinaire. Dans le cadre d’une première, l’ordre du jour comporte généralement les points de gestion courante et de suivi annuel (budget, élection des responsables…). La convocation pour une assemblée générale ordinaire suit alors des règles standards en termes de délai et de contenu. En revanche, une assemblée générale extraordinaire est convoquée pour traiter des questions urgentes ou transformatrices, comme une modification des statuts ou une fusion d’associations.

Les règles de convocation peuvent être légèrement allégées pour une AG extraordinaire, mais elles doivent rester conformes aux exigences statutaires. Cette distinction est essentielle pour adapter la communication aux enjeux spécifiques de chaque type d’assemblée et garantir une participation active des membres sur les sujets brûlants.

5.2 Points spécifiques à aborder lors d’une AG extraordinaire

Lorsqu’une assemblée générale extraordinaire est convoquée, l’ordre du jour comporte souvent des points nécessitant une décision rapide ou une révision des statuts. Il est alors crucial d’expliquer en détail la nature des modifications envisagées et l’impact de ces changements sur le fonctionnement futur de l’association. La convocation doit obligatoirement mentionner la ou les résolutions proposées pour que chaque membre puisse se préparer en connaissance de cause.

En outre, l’efficacité de la communication lors d’une AG extraordinaire dépend de la clarté et de la précision des informations fournies. La mise en place de supports explicatifs supplémentaires, tels que des documents annexes ou des présentations, peut faciliter la compréhension des enjeux par l’ensemble des membres. Cette approche contribue à une adoption plus fluide des décisions cruciales pour l’avenir de l’association.

6. Impact du non-respect des procédures de convocation

Le non-respect des règles de convocation constitue une source de contestation majeure dans le fonctionnement d’une association. En cas d’irrégularité, les décisions prises en assemblée générale peuvent être remises en cause voire annulées. Cette situation fragile expose l’association à des conflits internes et à des risques juridiques. Par ailleurs, une convocation non conforme peut éroder la confiance des membres et créer un climat de méfiance à l’égard des instances dirigeantes.

Les conséquences peuvent être multiples : des litiges prolongés, une perte de crédibilité ainsi qu’un risque accru de contentieux. Il est donc indispensable de mettre en place une procédure rigoureuse et de veiller à ce que chaque convocation respecte intégralement les prescriptions légales et statutaires. Une gestion rigoureuse des convocations représente un investissement dans la pérennité et la gouvernance saine de l’association.

7. Optimisation de la communication et outils de suivi

Pour éviter tout écueil et améliorer l’efficacité de la convocation, l’optimisation de la communication joue un rôle central. Les outils numériques modernes offrent une solution performante pour gérer les convocations. Par exemple, l’utilisation de logiciels de gestion d’adhérents permet non seulement d’automatiser l’envoi des convocations, mais également d’assurer le suivi des réponses et la traçabilité des envois.

La mise en place d’un calendrier partagé et de rappels automatiques permet de maintenir une organisation optimale. De plus, certaines plateformes offrent la possibilité de recueillir les votes en ligne, rendant ainsi la participation plus accessible pour les membres géographiquement dispersés. L’optimisation des outils de gestion garantit une communication fluide et démontre l’engagement de l’association à respecter les meilleures pratiques en matière de gouvernance.

8. Convocation assemblée générale association : les questions fréquentes

8.1 Pourquoi la convocation doit-elle être envoyée dans des délais précis ?

Le respect des délais de convocation est essentiel pour permettre à tous les membres de se préparer aux sujets à discuter. Un délai suffisant garantit que chaque adhérent dispose du temps nécessaire pour examiner l’ordre du jour et poser des questions éventuelles. Ce respect établi par les statuts ou la législation assure la transparence de la procédure et protège l’association contre d’éventuelles contestations ultérieures.

8.2 Que faire en cas de non-réception de la convocation ?

En cas de non-réception, il est recommandé de contacter rapidement les responsables de l’association pour obtenir une copie de la convocation. Par ailleurs, il peut être utile de vérifier vos coordonnées dans la base de données de l’association. Une communication proactive permet de corriger ce type d’erreur et d’assurer que chacun dispose des mêmes informations pour participer en toute connaissance de cause.

8.3 Quels sont les recours en cas de convocation irrégulière ?

En présence d’une convocation irrégulière, les membres peuvent contester la validité des décisions prises lors de l’assemblée générale. Le recours aux instances judiciaires peut être envisagé si le préjudice est avéré. Dans certains cas, une action collective est lancée par les membres lésés pour faire valoir leurs droits et obtenir l’annulation de l’assemblée ou des résolutions adoptées en violation des règles statutaires.

8.4 Comment éviter les litiges liés à une convocation mal rédigée ?

La clé pour éviter les litiges repose sur une rédaction claire et conforme aux exigences légales. Il est judicieux de prévoir une phase de validation interne impliquant plusieurs responsables au sein de l’association. La vérification des informations essentielles et la consultation éventuelle d’un expert en droit associatif permettent de sécuriser la procédure. Cette approche préventive contribue à limiter les risques de contestations ultérieures.

9. Convocation assemblée générale association : exemples pratiques et retours d’expérience

De nombreuses associations ont rencontré des difficultés lors de l’organisation de leurs assemblées générales en raison d’une convocation malencontreusement rédigée. Par exemple, une association locale ayant omis de mentionner l’ordre du jour complet a vu plusieurs décisions annulées par la suite, entraînant des tensions entre ses membres. À l’inverse, une autre structure a mis en place une procédure de vérification systématique qui a permis de garantir des réunions fluides et sans contestation. Ces retours d’expérience illustrent qu’une convocation bien conçue est un outil indispensable de gouvernance.

Les responsables associatifs recommandent également de recourir à des solutions logicielles pour automatiser l’envoi et le suivi des convocations, notamment pour les grandes structures. Dans certains cas, la digitalisation permet de garantir une traçabilité et une transparence précises, tout en facilitant la communication en temps réel. La capitalisation sur ces expériences positives offre des pistes concrètes pour améliorer la procédure de convocation.

10. La formalisation de la convocation dans les statuts

Il est fortement conseillé d’inscrire dans les statuts de l’association les modalités de convocation à l’assemblée générale. Cette formalisation statutaire permet de définir clairement le délai, le contenu obligatoire et les moyens de diffusion. En intégrant ces éléments, l’association se dote d’un cadre de référence juridique solide. Ainsi, en cas de contestation, les membres pourront se référer aux statuts pour vérifier le respect des procédures.

La rédaction statutaire de ces dispositions renforce la crédibilité et la transparence de la gouvernance associative. De surcroît, une telle précision permet d’harmoniser les pratiques de convocation et d’assurer une continuité dans la gestion des assemblées générales. Cette démarche proactive est un atout majeur pour prévenir d’éventuels litiges et garantir le bon fonctionnement démocratique de l’association.

11. Les enjeux de la digitalisation des convocations

À l’ère du numérique, la digitalisation des convocations apparaît comme une solution innovante pour sécuriser et simplifier la procédure. L’utilisation d’outils électroniques permet une diffusion rapide et une meilleure traçabilité des envois. De plus, ces outils offrent la possibilité de recueillir les confirmations de présence et d’organiser des réunions hybrides ou en visioconférence, répondant ainsi aux besoins de toutes les parties prenantes.

La digitalisation facilite également l’archivage et le partage des documents préparatoires avant l’assemblée générale. Ainsi, chaque membre peut accéder aux informations en amont, favorisant une participation plus active et éclairée lors des délibérations. Cette méthode moderne, en complément d’une procédure rigoureuse, offre une flexibilité appréciable dans un contexte de transformation numérique croissante.

12. L’importance de la préparation pré-assemblée

Une préparation minutieuse en amont de l’assemblée générale est essentielle pour garantir le succès de la réunion. Outre la rédaction de la convocation, la préparation des documents de présentation, des rapports financiers et des résolutions à soumettre au vote doit être effectuée dans les règles de l’art. Une communication préalable avec les membres, par exemple via une newsletter ou une réunion informelle, renforce la transparence et la confiance au sein de l’association.

En outre, organiser des sessions d’information et de formation sur les sujets à l’ordre du jour peut aider à clarifier les enjeux et à préparer des débats constructifs. Ces démarches participatives démontrent la volonté des dirigeants d’associer tous les membres à la vie collective, garantissant ainsi une meilleure acceptation des décisions prises lors de l’assemblée générale.

13. L’art de rédiger une convocation claire et concise

La rédaction de la convocation doit allier rigueur juridique et clarté rédactionnelle. Un document bien rédigé permet d’éviter les malentendus et de faciliter la compréhension par tous les membres, qu’ils soient novices en droit associatif ou expérimentés. Il convient d’employer un langage accessible tout en respectant les termes légaux indispensables. La mise en forme et l’organisation du contenu sont également des points cruciaux pour garantir que le document soit parcouru rapidement et efficacement.

Pour améliorer la lisibilité, il est recommandé d’utiliser des listes à puces pour présenter les différentes rubriques et un format structuré par titres et sous-titres. Cette approche séquentielle aide à identifier rapidement les informations clés et à vérifier que toutes les mentions obligatoires sont présentes. En adoptant cette méthode, vous renforcez la qualité de la convocation et limitez les risques d’interprétations divergentes.

14. La gestion des imprévus et adaptations de la convocation

Il arrive que, malgré une préparation méticuleuse, des imprévus surviennent lors de l’envoi des convocations. Par exemple, des erreurs d’adresse ou des dysfonctionnements techniques peuvent compromettre la réception de l’information par certains membres. Dans ce cas, il est essentiel de prévoir des mesures correctives, telles que la mise en place d’un second envoi ou la publication de l’information sur plusieurs supports simultanément.

Adapter les modalités de diffusion en fonction des retours des membres et des contraintes techniques permet de limiter les risques de contestation. La réactivité et la transparence en cas de problème contribuent également à préserver la confiance des adhérents et le bon déroulement des assemblées générales ultérieures.

15. L’accompagnement juridique pour vos convocations

Pour éviter tout risque juridique lié à une convocation mal rédigée ou irrégulière, il est conseillé de recourir à un accompagnement spécialisé. De nombreux professionnels du droit, notamment ceux spécialisés en droit des associations, proposent des audits et des conseils afin de mettre en place une procédure efficace et conforme aux exigences légales. Cet accompagnement permet non seulement de sécuriser les procédures, mais également d’optimiser les processus de gouvernance interne.

En s’appuyant sur des experts, les dirigeants d’association bénéficient d’un regard extérieur objectif et de recommandations adaptées à leur situation particulière. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de professionnalisation et de modernisation de la gestion associative, garantissant ainsi la pérennité et la crédibilité de la structure.

16. Témoignages et retours d’expérience

De nombreux témoignages de dirigeants d’associations viennent rappeler l’importance cruciale d’une convocation régulière et bien préparée. Certains témoignent des succès obtenus grâce à une digitalisation efficace de la communication, tandis que d’autres évoquent les difficultés rencontrées lors d’un non-respect des délais légaux. Ces retours d’expérience sont précieux pour comprendre les enjeux réels et adopter les meilleures pratiques.

Une association régionale a ainsi partagé qu’après avoir standardisé ses procédures de convocation, le taux de participation et la qualité des échanges s’étaient nettement améliorés. D’autres structures mettent en avant les bénéfices d’un accompagnement juridique, notamment pour prévenir les contestations futures lors des assemblées générales. Ces exemples concrets incitent à ne pas sous-estimer l’impact profond d’une convocation structurée sur la vie associative.

17. Les évolutions législatives et leur impact sur la convocation

Le cadre légal régissant la convocation des assemblées générales évolue régulièrement en fonction des réformes législatives. Il est donc indispensable de rester informé des changements et des mises à jour concernant les obligations des associations. Par exemple, l’adaptation des règles à l’ère du numérique a conduit à une reconnaissance accrue des convocations électroniques, tout en rappelant l’importance d’en conserver la preuve en cas de litige.

En suivant ces évolutions législatives, les associations peuvent anticiper et adapter leurs procédures. La consultation régulière de sources officielles telles que Legifrance permet de vérifier que chaque convocation respecte les nouvelles directives et garantit une gestion moderne et sécurisée. Une veille juridique active devient ainsi un atout indispensable pour la pérennité de la gouvernance associative.

18. La formation des membres aux enjeux de la convocation

Au-delà de la version écrite de la convocation, la formation des membres sur leurs droits et obligations constitue un levier essentiel pour renforcer le fonctionnement démocratique de l’association. Des sessions d’information et des ateliers pratiques permettent d’expliquer les enjeux de la convocation et d’éclairer les membres sur les procédures de vote et de délibération. Cette formation contribue à une meilleure compréhension de l’importance d’une convocation régulière et structurée, en impliquant tous les acteurs dans le processus décisionnel.

En investissant dans la formation, les associations créent un environnement propice à la participation active et à l’engagement de chaque adhérent. Cette approche collective permet non seulement de prévenir les erreurs de procédure, mais également de renforcer la cohésion interne et de favoriser des débats constructifs lors des assemblées générales.

19. La documentation et l’archivage des convocations

Une bonne gestion documentaire est un pilier essentiel de la gouvernance associative. Chaque convocation envoyée doit être archivée de manière sécurisée et accessible. Cette pratique facilite la vérification post-assemblée en cas de contestation et permet de démontrer la régularité de la procédure. L’archivage numérique, combiné à un stockage physique sécurisé, représente une solution adaptée aux contraintes modernes.

La mise en place d’un système d’archivage organisé permet également d’assurer une transmission fluide des informations aux nouveaux membres du conseil d’administration. En consignant minutieusement chaque convocation et les preuves d’envoi correspondantes, l’association se dote d’un outil de référence indispensable pour garantir la transparence et la pérennité de sa gouvernance.

20. Convocation assemblée générale association : conclusion

La convocation d’une assemblée générale association est bien plus qu’une formalité administrative : elle incarne la volonté d’assurer transparence, rigueur et participation équitable dans la vie de l’association. En respectant scrupuleusement le cadre légal, en veillant à inclure toutes les mentions obligatoires et en optimisant la communication grâce aux outils modernes, les responsables associatifs sécurisent le processus décisionnel et renforcent la crédibilité de leurs instances dirigeantes.

Les points abordés dans ce guide, allant du cadre juridique aux retours d’expérience pratiques, démontrent qu’une convocation bien rédigée est la clé pour prévenir les litiges et renforcer l’engagement des membres. La digitalisation, la formation et l’archivage fiable viennent compléter ce dispositif et préparent le terrain pour une gouvernance moderne et efficace.

En définitive, chaque étape de la procédure de convocation doit être envisagée comme un maillon essentiel de la chaîne de gouvernance associative. Pour garantir la validité des décisions et assurer la pérennité de votre structure, n’hésitez pas à consulter des professionnels du droit et à vous appuyer sur des outils adaptés. En adoptant ces bonnes pratiques, vous contribuez à instaurer un climat de confiance et de transparence, essentiel pour le bon fonctionnement de toute association.

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